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Spartacus chez les Mayas en l’an 5000

A l’occasion de la sortie du deuxième tome du Cycle de Nibiru, Guillaume Dorison, alias Izu et Mathieu Moreau ont répondu à nos question sur leur univers pile entre science-fiction, fantasy et voyages temporels. Ils nous racontent leur univers compact, qui ne demande qu’à grandir !

Un univers dense, entre vrai et faux

Comment est né le Cycle de Nibiru ?

Izu : On voulait faire Spartacus chez les Mayas en l’an 5000. Ensuite, on s’est donc dit « si des choses se passent à notre époque, dans 3000 ans quelles résonances, au niveau religieux, peuvent-elles avoir ? » Évidemment c’est un classique dans l’univers de science-fiction.

On avait donc le principe de base de la religion mais le côté très maya et aztèque, est apparu très vite ! On s’est dit que s’il y avait eu vraiment une catastrophe en 2012, les gens se seraient mis à croire aux révélations mayas : il y aurait une nouvelle religion qui se serait peut être créée alors que la catastrophe n’avait rien sûrement à voir.

Et la dernière couche, c’est les lois du sang, dues à un virus. Comme si toute l’humanité avait une sorte de leucémie du jour au lendemain : comment la société se développe avec ça ? Et la couche ultime, un peu à la Battlestar Galactica, c’est que le présent cache autre chose… On a donc orchestré les flash-back.

Le Cycle de Nibiru est un fourre-tout assez complexe : la question était comment présenter ça de manière lisible en deux fois 46 pages, ce qui n’est pas si simple pour un univers de science-fiction ou de fantasy en BD !

Mathieu Moreau : Heureusement que c’était dans ce format ! Le manga est trop rapide pour moi, car je ne suis pas très bon en scène d’action.

Pourtant tu as créé de belles scènes d’action !

Mathieu Moreau : C’était dans la douleur, mais j’ai essayé !


Et l’astre Nibiru qui se crashe sur la Terre dans tout ça ?

Izu : En fait dans la BD, on mêle le vrai et le faux : Nibiru existe, tout comme l’astéroïde qui va frôler la Terre. On imagine juste qu’il passe par un trou de serrure gravitationnel donc qu’il va percuter la Terre ! C’est l’élément catastrophe… Le deuxième tome de ce cycle explique tout, même cette catastrophe.

Et comment avez-vous agencé cet univers complexe ?

Izu : Il y a une bible de l’univers pour laquelle Stéphane Mathieu, un documentaliste, nous beaucoup aidé. Dans les albums, il y a peut être 5 % de la bible qui ont été utilisés ! Avec Mathieu, on a créé toute la carte de l’endroit où ça se passe et aussi toute la chronologie. La fin du deuxième répond d’ailleurs à beaucoup de questions sur cette chronologie.

On y a mis aussi des inspirations, comme la série Escaflowne que Mathieu adore et dont l’aigle de la fin du tome 1 est tiré. Mais aussi toute la doc sur les Mayas et sur des choses qui ont rien à voir, comme sur des charniers de la Première Guerre mondiale, qui ont servi pour créer les champs de bataille ravagés. Mathieu a tout mélangé et tout synthétisé. Ce n’était pas simple !

Mathieu Moreau : Pour la prophétie de Nibiru, Guillaume a fait plein de recherches, moi je me suis concentré sur les Mayas et les civilisations anciennes.

Vous jouez d’ailleurs beaucoup avec la vérité…

Izu : Oui, par exemple la prophétie de Nibiru existe vraiment. Des textes sumériens dessus existent aussi, ils ont étés popularisés assez tardivement par Zecharia Sitchin. Même le magasin de jeux vidéo qu’on cite dans le premier tome existe ! C’est donc aux gens de s’amuser démêler le vrai du faux !


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